Qui est samba saphir alias Labigsaphir ?

Son nom est Samba Saphir, son pseudo labigsaphir sur Muswada.

Elle est auteure d’une multitude de romans à succès et d’histoires sur Muswada comme « Jeneya CROFT, l’Impétueuse Intruse », « DESTINY » ou encore « BLESSING, petit femme forte ».

Découvrez  la femme derrière toutes ces magnifiques histoires  à travers l’interview qu’elle a bien voulu accorder à la team .

Team Muswada : Bonjour Labigsaphir comment vous allez ?

Labigsaphir : Bonjour la team. Je vais bien, merci et vous ?

Team Muswada : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs  en quelques phrases ?

Labigsaphir : j’aimerais déjà remercier Adolphe et toute l’équipe de Muswada pour cette interview mais aussi tous les lecteurs de la plate-forme Muswada.

Pour en revenir à la question, je suis Samba Saphir alias Labigsaphir, jeune femme amoureuse des mots et du livre quel qu’en soit le format.

Je suis auteure de 12 livres dont le dernier a été publié le 22 Novembre 2017.

L’on se plait à me qualifier d’auteure engagée, pas dans le sens politique, mais aussi de femme s’exprimant sans langue de bois.

 

Team Muswada : Pourquoi avoir choisi  Labigsaphir comme nom d’auteur ?

Labigsaphir : Labigsaphir n’est pas mon nom d’auteure, c’est plutôt SAMBA SAPHIR. Labigsaphir est mon nom usuel sur Muswada et Wattpad.

 

Team Muswada : Labigsaphir fait quoi d’autre dans la vie  quand elle n’écrit pas ?

Labigsaphir : je change de casquette au gré de mes humeurs : maman, ainée d’une fratrie, compagne, working-Girl, philanthrope et conseillère.

 

Team Muswada : A quel personnage de vos histoires, vous identifiez-vous le plus ?

Labigsaphir: J’ai pour habitude de m’identifier à Valentin Ilumba, personnage principal masculin de mon dernier roman en 2 tomes, « ET SI… ».

Valentin Ilumba alias Valou, fait face à une arrivée intempestive dans sa paisible vie de post-adolescent, de cette dame, vectrice d’une avalanche de coloration de sentiments, et douleurs.

Cette dame qui d’habitude, sur son passage, ne laisse que douleur et regrets, ne réussit pas à briser l’homme digne et respectueux en devenir qu’il est ; il va s’en approcher, l’apprivoiser, l’amadouer puis la dompter et en faire une seconde peau afin de baliser la voie de l’amour, puits sans fond.

La dame en question, je vous laisse la découvrir.

 

Team Muswada : Parlez-nous un peu de votre passion pour l’écriture. Quand et comment avez-vous décidé de dessiner vos pensées avec des mots ?

Labigsaphir : L’éveil à l’écriture et à la lecture s’est fait très jeune (8 ans) par des livres tel Martine, Lucky Luke, Blek Le roc, Zembla, Yakari en plus de l’euphorie que je ressentais à aller choisir mes livres au Centre Culturel français.

Le déclic pour l’écriture, je l’ai eu à l’âge de 12 ans en lisant « Les Fleurs du Mal » de Beaudelaire. L’intérêt suscité par ce livre à cet instant m’a aidée à comprendre le besoin que j’éprouvais à jouer avec les mots et  à  les apprivoiser afin de m’exprimer.

Quelques années plus tard, BALAFON du regretté Engelberg Mveng  et L’ENFANT DE LA REVOLTE MUETTE DE Camille Nkoa Atenga, ont joué un rôle majeur dans l’orientation donnée à ma plume.

BALAFON, recueils de poèmes, m’a permis d’apprécier la beauté profonde des mots et de distinguer le fond de la forme.

L’ENFANT DE LA REVOLTE MUETTE, roman, m’a permis de faire le pont entre la modernité et le traditionalisme ; cette œuvre a heurté ma conscience, donnant naissance à une auteure engagée.

 

Team Muswada : Comment vous vient votre inspiration ? Et surtout comment arrivez-vous à la dompter ?

Labigsaphir : Les mythes africains, les cultures de Kama et d’ailleurs, les bibliothèques vivantes (personnes âgées et patriarches), la société dans son ensemble, l’actualité, la nature et surtout, l’amour, sont une source d’inspiration inépuisable.

L’inspiration que l’on se plait à qualifier « d’ombres », dans le milieu de la littérature, ne prévient généralement pas. Ces ombres sont tenaces, omniprésentes et si fortes, qu’elles acceptent libérer mon esprit qu’une fois transposées en mots, fleur de maux.

Je ne peux prétendre dompter les ombres, elles se laissent apprivoiser.

 

Team Muswada : Pour toutes ces personnes qui vous lisent et qui ont  envie de se lancer dans l’écriture, que leur conseilleriez-vous ? Comment procéder ? Et surtout à quel intervalle de temps vous pensez qu’il faille publier  des chapitres ?

Labigsaphir : A ceux-là, je dirais d’OSER car oui, il est le maitre-mot de cette aventure.

Ecrire n’est pas qu’une suite de mots mais aussi, une aventure humaine, favorisant des rencontres physiques, intellectuelles ou de l’esprit.

Un auteur, virtuose de son art (ce qui reste malgré tout, un idéal) n’est pas forcément celui qui maitrise la syntaxe, les proverbes et autres, mais celui qui sait transmettre l’émotion.

Pour moi, 50% du travail est fait lorsque celui qui ouvre mon livre, commence comme lecteur du monde, puis africain  et enfin, s’oublie pour vivre les émotions des personnages avec acuité.  Les autres 50% sont atteints par le débat qui s’en suit et les conclusions tirées.

Ecrire requiert des qualités telles l’écoute, la sensibilité et l’abnégation.

Un auteur devrait être curieux, créatif, savoir accepter la critique quelle qu’en soit la nature et surtout, savoir se détacher de la société afin de s’exprimer sans parti pris.

 

Team Muswada : Comment avez-vous connu Muswada ? Et que pensez-vous de cette plateforme ?

Labigsaphir : J’ai connu Muswada par le biais d’une page communautaire dédiée à la littérature sur Facebook. Très curieuse, j’ai voulu découvrir, essayer et j’ai adopté.

Muswada est une plate-forme favorisant le rapprochement de diverses cultures par le biais de la littérature. Muswada est à la littérature, ce qu’internet est à la mondialisation.

 

Team Muswada : Labigsaphir, c’est aussi des enseignements que vous donnez dans vos histoires et des tares de nos sociétés africaines que vous dénoncez ?

Labigsaphir : Mes mots, j’en fais généralement des armes. Je dénonce, décrie les maux qui minent la société en plus de sensibiliser et distraire. J’aime à penser que le tabou et le besoin de plaire à la société, sont des freins à la littérature.

 

Team Muswada : Que pensez-vous de la littérature Africaine aujourd’hui ? Et surtout comment vous la voyez évoluer d’ici quelques  années.

Labigsaphir : La littérature africaine se renouvelle, s’invente et est en constante évolution, ce qui est à encourager.

Le concept de la liberté s’est introduit dans la littérature, balisant la voie vers de nouveaux genres littéraires et changeant la vision des auteurs et lecteurs. Sortir des sentiers battus, ne pas suivre les standards et inspirer des lecteurs/ auteurs, est tout à fait possible.

L’Afrique a eu du mal à trouver sa place dans le domaine de l’édition,  tant au niveau de l’accès aux livres qu’aux prix de ceux-ci. Grâce au Web 2.0, le livre africain connait un nouvel engouement et une certaine vitalité.

Il est à espérer que dans les années à venir, chaque individu aura facilement accès à un livre dans son quartier ou son milieu de vie car un livre est aussi synonyme de connaissances.

 

Team Muswada : Parlez-nous un peu de vos histoires en vente sur amazon ?

Labigsaphir :

  • ET SI…

Entre révélations, déclarations et suspicions, ascensions et déchirures, masques et volte-face, Valentin et Camrine vont devoir aller au plus bas des pulsions animales pour chercher une lumière qui peut-être ne leur sera jamais admise.

Quand la jeunesse décide de s’occuper elle-même de ses comptes, il faut s’attendre aux extrêmes. Et si… le livre de tous les extrêmes que la nature humaine en milieu urbain peut se permettre.

  • INCURSION DANGEREUSE (Polar en deux tomes)

Passeport, carnet de santé, gout du risque et curiosité en plus d’une immunité aux sensations fortes, sont obligatoires. Suspenses et ruses sont les maitres mots de cette aventure pleine de rebondissements. Serez-vous des bons touristes et espions ?

  • POUR LE MEILLEUR ET LE PIRE, Tome 1

MELODIE et ALBERIC, deux âmes qui n’auraient jamais dû se croiser, deux personnes aux caractères diamétralement opposés, vont se côtoyer et jailliront des explosions. Finiront-ils par s’apprivoiser ?

  • PSYCHOSE : la peur dans la peau

Après  lecture de cette nouvelle, remettre en cause et redéfinir les fondements de votre foi, sera inévitable. Les supposés acquis constitueront les garde-fous d’une ère nouvelle.

  • LA FLAMME DE L’ESPOIR : quelles sont nos limites ?

Elles se soutiennent, s’encouragent et se projettent dans l’avenir malgré les freins jalonnant leur existence. Tout semble aller pour le mieux jusqu’au jour où leur vie s’en trouve à jamais, marquée par des ombres. Elles réalisent avec effroi que leur destin semble avoir été écrit depuis toujours.

Cette nouvelle vous amènera explorer les tréfonds de votre âme et donc, découvrir votre humanité. Vous n’en sortirez pas indemne… A découvrir.

  • ENTRE DEUX : Recueil de Nouvelles

Pont entre modernisme et traditionalisme,  ce livre est une invitation  à un débat social.

  • LA RANCON DE L’AMOUR : Recueil de nouvelles

Entre les violences domestiques, la chosification de la femme, les viols et les meurtres consentis, ce recueil de textes aussi vraisemblables que justes, ouvre la voie à la liberté. Des dialogues et des récits comme jamais portés.

La liberté a un visage nouveau : celui d’une jeunesse qui ne demande plus qu’à exister. Des tranches de vie, que la vie elle-même n’aurait certainement jamais voulu porter.

 

  • D’AMOUR OU D’ESPOIR : la force…elle est en toi

Cette nouvelle, aussi courte qu’incisive, fait une incursion profonde dans les mœurs africaines. Rôle, devoirs et droits de la femme, sont au centre de toutes les préoccupations.

La survie d’un foyer  tient parfois à un fil…A ne surtout pas rater.

  • D’ICI ET D’AILLEURS : qui suis-je ?

Cette histoire est celle de Ngo NTAMACK, une fille de Kama qui du  jour au lendemain, est en quête de son identité. Elle se trouve à la croisée des mondes, essayant malgré elle, de définir à quoi rime son africanité.

  • Du Feu Pour Les Honneurs, tome 1 (trilogie)

Les différences de classes sociales et les conflits interreligieux transforment la ville de Kigali en un champ de bataille où les plus grands sont ceux qui usent des stratagèmes les plus bas.

Préparer la guerre ne suffit plus pour avoir la paix, et encore moins la gagner ; en fait, la guerre n’est pas près de s’achever, car plus Mahir se rapproche du sourire, plus il s’enfonce dans les ténèbres…

  • LE PARDON ULTIME

Au cours de sa longue marche parsemée d’embuches qu’elle réussira à franchir avec opiniâtreté et détermination, Mélina s’ouvrira à l’amour puis rencontrera un être exceptionnel, compréhensif et tolérant : Un ange. Il l’aidera à surmonter moultes épreuves, à garder courage et surtout, SAVOIR SE RELEVER, AVOIR FOI EN L’AVENIR.

Face à ces péripéties, quel regard la société africaine portera-t-elle sur Mélina?

  • LIENS SACRES

Après la mort accidentelle de ses parents, Lynsha est confiée à sa tante, loin de son Akonolinga natal. Portée par une envie profonde de se reconstruire, elle va retrouver l’équilibre au sein de cette famille aisée et paisible jusqu’au jour où la tentative de viol de son bel oncle la contraint à choisir entre le silence et la division de la famille… Revenue à la case départ, Lynsha recommence une nouvelle vie parsemée d’embûches de toutes sortes, traversée de conquêtes en quête d’un amour véritable : amour « philia ».

Quel destin lui réserve l’avenir ?

 

Team Muswada : Comment acheter vos histoires quand on vit en Afrique ?

Labigsaphir : Mes livres sont disponibles sur Amazon, la FNAC, Edilivre ou les Editions CANA.

Ceux qui vivent en Afrique, pour certains, se procurent mes livres  à la FNAC ou les commandent à la FNAC.

Ceux qui n’ont pas de FNAC peuvent me contacter soit sur les réseaux sociaux soit par téléphone

  • SAMBA SAPHIR / Labigsaphir : Facebook, Instagram, Muswada, Wattpad et Twitter
  • Mail : [email protected]
  • Téléphone : il est donné sur toutes mes pages Facebook.

 

Team Muswada : Merci pour cette belle interview qui tend vers sa fin, un dernier mot à vos lecteurs ?

Labigsaphir : en plus d’être auteure, je suis aussi présidente d’une association à but non lucratif, LA FLAMME DE L’ESPOIR, ayant une page sur Facebook ; je vous invite vivement à la visiter.

Vos rêves ne seront jamais TROP grands, croyez en vous.

Merci à Adolphe, toute l’équipe de Muswada et aux lecteurs.

 

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